vendredi 31 août 2012

Mon périple jusqu'à Nagoya


Jeudi 30 août, 7h du matin, le réveil sonne. J’ai une heure pour me préparer et attraper le TER pour Lille. Derniers préparatifs, je colle un joli drapeau de la Bretagne sur ma valise pour la reconnaitre, vérifie mon sac à dos, prépare quelques gâteaux pour la route… Tout est prêt !

(Dois-je citer le gros stress du à l’oubli total du code du cadenas de ma valise verrouillée ? non ma mère se chargera de me le rappeler pour le reste de ma vie…)

Bref, TER jusqu’à Lille puis TGV jusqu’à Roissy, pas d’encombres, pas de retard (je tiens à le souligner !). Enregistrement des bagages, montée dans l’avion pour Francfort à 11h … Décidément, tout se passe vraiment trop bien !












« En raison de fortes turbulences inattendues, merci de garder votre ceinture attachée pendant tout le trajet, merci ». J’aime les allemands de la Lufthansa, ils sont organisés et pragmatiques. Et si vous êtes sur le point de mourir, ils n’hésiteront pas à vous prévenir dans toutes les langues.



Viens l’heure de l’encas : pain noir, emmental, poivrons. Seriously … Je me la ramène en demandant un « Orangensaft, bitte », il faut bien que mes 8 ans d’allemand servent à quelque chose.


 Atterrissage parfait à Francfort avec 5 minutes d’avance (bien sûr, c’est Lufthansa !). Personne n’applaudit, ouf ! Parce que Herr Kommandant Lehmann connait son boulot, un point c’est tout !


Aéroport de Frankfurt. Sympa, mais trop d’escaliers. Beaucoup trop d’escaliers … Pour trouver le bon terminal c’est facile, il suffit de suivre le flux de japonais. Ca met dans l’ambiance !

Francfort vu du ciel

14h10 : nouvel avion  (gros gros avion cette fois !) Direction Nagoya ! Sièges en cuir, petit oreiller, petite couverture et casque pour se mater des films tranquillement. Pas le courage de découvrir John Carter aujourd’hui, donc ce sera une valeur sûre : Avengers !


Je vous passe le repas germano-japonais (à base de poularde/kartoffel et de wazabi, sans déconner !), les grosses turbulences bien angoissantes et ma nuit blanche totale (impossible de dormir assise !).

On n’a pas toujours l’occasion de réaliser ses rêves. Mais quand l’avion a touché le sol japonais, je me suis dit : « Ca y est, je l’ai fait ! ». Et j’en suis très fière J

Premiers contacts nippons au contrôle des papiers, puis regard méfiant de la bonne dame de la douane qui a préféré mettre ma valise sans dessus dessous pour être bien sûre que je n’avais pas planqué un stock de produits L’Oréal à revendre sur le marché noir … Mon premier délit de faciès !

Une fois ma valise récupérée et consciencieusement fouillée, mon jean reniflé (par 3 chiens différents !), mes empreintes relevées et ma tronche tirée, je pars à la recherche du train pour le centre de Nagoya. J’avais déjà préparé ma petite phrase « Meitetsu Nagoya made no densha wa doko desu ka » pour trouver mon chemin (en espérant qu’on me réponde avec des gestes !), mais j’ai trouvé toute seule, comme une grande J

Une affiche d'accueil qui vend du rêve (Aéroport de Nagoya)

Dans le train, rencontre avec Ivan le bulgare, futur camarade de NUCB, qui m’accompagne jusqu’à la gare centrale de Nagoya puis m’indique le chemin dans le métro jusqu’à Osu Kannon, où je passe l’après-midi en attendant que Coralie vienne me chercher. Décidément, pour une ville de 2,3 millions d'habitants, c’était plutôt une aubaine J

Gare centrale de Nagoya 

Durée du trajet porte à porte : 20h
A suivre, mes premières photos de Nagoya ! Mais pour l'instant, au dodo, ma journée de 34h m'a épuisée !

PS : Promis, au fur et à mesure des articles, ce sera plus de photos, et moins de blabla !