Jeudi
30 août, 7h du matin, le réveil sonne. J’ai une heure pour me préparer et
attraper le TER pour Lille. Derniers préparatifs, je colle un joli drapeau de
la Bretagne sur ma valise pour la reconnaitre, vérifie mon sac à dos, prépare
quelques gâteaux pour la route… Tout est prêt !
(Dois-je
citer le gros stress du à l’oubli total du code du cadenas de ma valise verrouillée ?
non ma mère se chargera de me le rappeler pour le reste de ma vie…)
Bref,
TER jusqu’à Lille puis TGV jusqu’à Roissy, pas d’encombres, pas de retard (je
tiens à le souligner !). Enregistrement des bagages, montée dans l’avion
pour Francfort à 11h … Décidément, tout se passe vraiment trop bien !
Viens l’heure de l’encas : pain noir, emmental, poivrons. Seriously … Je me la ramène en demandant un « Orangensaft, bitte », il faut bien que mes 8 ans d’allemand servent à quelque chose.
Aéroport de Frankfurt. Sympa, mais trop d’escaliers. Beaucoup trop d’escaliers … Pour trouver le bon terminal c’est facile, il suffit de suivre le flux de japonais. Ca met dans l’ambiance !
Francfort vu du ciel
14h10 :
nouvel avion (gros gros avion cette
fois !) Direction Nagoya ! Sièges en cuir, petit oreiller, petite
couverture et casque pour se mater des films tranquillement. Pas le courage de
découvrir John Carter aujourd’hui, donc ce sera une valeur sûre :
Avengers !
Je
vous passe le repas germano-japonais (à base de poularde/kartoffel et de
wazabi, sans déconner !), les grosses turbulences bien angoissantes et ma
nuit blanche totale (impossible de dormir assise !).
On n’a
pas toujours l’occasion de réaliser ses rêves. Mais quand l’avion a touché le
sol japonais, je me suis dit : « Ca y est, je l’ai
fait ! ». Et j’en suis très fière J
Premiers
contacts nippons au contrôle des papiers, puis regard méfiant de la bonne dame de
la douane qui a préféré mettre ma valise sans dessus dessous pour être bien
sûre que je n’avais pas planqué un stock de produits L’Oréal à revendre sur le
marché noir … Mon premier délit de faciès !
Une
fois ma valise récupérée et consciencieusement fouillée, mon jean reniflé (par
3 chiens différents !), mes empreintes relevées et ma tronche tirée, je
pars à la recherche du train pour le centre de Nagoya. J’avais déjà préparé ma
petite phrase « Meitetsu Nagoya made no densha wa doko desu ka » pour
trouver mon chemin (en espérant qu’on me réponde avec des gestes !), mais
j’ai trouvé toute seule, comme une grande J
Une affiche d'accueil qui vend du rêve (Aéroport de Nagoya)
Dans
le train, rencontre avec Ivan le bulgare, futur camarade de NUCB, qui
m’accompagne jusqu’à la gare centrale de Nagoya puis m’indique le chemin dans
le métro jusqu’à Osu Kannon, où je passe l’après-midi en attendant que Coralie vienne
me chercher. Décidément, pour une ville de 2,3 millions d'habitants, c’était plutôt une
aubaine J
Gare centrale de Nagoya
Durée
du trajet porte à porte : 20h
A suivre, mes premières photos de
Nagoya ! Mais pour l'instant, au dodo, ma journée de 34h m'a épuisée !
PS : Promis,
au fur et à mesure des articles, ce sera plus de photos, et moins de
blabla !